Selon l'agence, suite au refus de Londres d'envoyer une délégation officielle britannique en Russie pour la Coupe du Monde sur fond d'affaire Skripal, le Royaume-Uni a discuté avec les États-Unis et les pays européens de la possibilité de boycotter le Mondial. Pourtant, seule l'Islande, dont la sélection s'était qualifiée pour la Coupe du Monde, a pris la décision de soutenir l'appel britannique en geste de solidarité.
«En matière de géopolitique autour du Mondial, Moscou s'est imposé face à Londres sur le score 1 à 0», indique Bloomberg.
Par la suite, 18 pays de l'UE ainsi que les États-Unis, le Canada, la Norvège, l'Ukraine, l'Albanie, le Monténégro et la Moldavie ont annoncé leur décision d'expulser des diplomates russes dans le cadre de l'affaire Skripal.
Dans le même temps, le Royaume-Uni a annoncé que ses fonctionnaires ainsi que les membres de la famille royale n'assisteraient pas aux matchs du Mondial de foot qui se dérouleront du 14 juin au 15 juillet dans 11 villes russes.