Dans un communiqué diffusé lundi, le groupe, dont les marques Peugeot et Citroën avaient formé en Iran des sociétés communes, indique avoir commencé le processus de suspension des activités de ses coentreprises, afin de se conformer à la loi américaine d'ici le 6 août 2018».
Auparavant, le groupe français Total avait annoncé son retrait du projet gazier South Pars 11 destiné à répondre aux besoins du marché intérieur iranien. Le groupe a reconnu «ne pas pouvoir se permettre d'être exposé à des sanctions secondaires américaines, qui pourraient comprendre la perte des financements en dollars par des banques américaines».
Les États-Unis ont ainsi rétabli leurs sanctions visant l'Iran ainsi que les entreprises ayant des liens avec Téhéran qui ont 180 jours, jusqu'au 4 novembre, pour se retirer de la République islamique.