«Si vous voulez modifier la Constitution, et en chemin vers l'Europe, nous devrons le faire, il est nécessaire d'organiser un référendum pour que les citoyens expriment leur avis», a-t-il indiqué lors de son intervention.
Et d'ajouter que ce référendum sera un des moyens pour les autorités de s'adresser au peuple.
Tant qu'elle ne reconnaîtra pas l'indépendance autoproclamée du Kosovo par rapport à elle, la Serbie ne pourra adhérer au projet européen. La question à laquelle les citoyens auront à répondre lors de ce référendum portera sur leur volonté de sacrifier le Kosovo et la Métochie en échange de l'adhésion de leur pays à l'Union européenne. La date du référendum n'a pas encore été annoncée.
La politique étrangère de la Serbie est axée sur l'adhésion à l'UE tout en préservant de bonnes relations avec la Russie et la Chine. En même temps, Belgrade ne projette pas de faire partie d'une aucune alliance militaire, en conservant sa neutralité.
Placée sous administration de l'Onu en 1999, la province du Kosovo, historiquement serbe mais peuplée majoritairement d'Albanais, a proclamé son indépendance vis-à-vis de Belgrade en 2008. Ce statut n'est cependant pas reconnu par 35 pays, dont la Russie, la Chine et l'Espagne.