Les témoins de l'opération affirment que les forces spéciales ont clairement abusé de leur pouvoir en utilisant plusieurs fois la force à l'égard des visiteurs du club — les manifestants ont même qualifié l'opération d'«abus policier».
Environ 3.000 personnes ont participé à la protestation du 12 mai au centre de la capitale géorgienne. Les manifestants exigeaient la démission du premier ministre géorgien Gueorgui Kvirikachvili et du ministre de l'Intérieur Gueorgui Gakharia.
Ce rassemblement ressemblait à une grande rave-party: les contestataires manifestaient sous le slogan «Nous dansons ensemble, nous nous battons ensemble» avec de la musique électronique à fort volume.
Samedi soir déjà, le président du parlement géorgien Irakli Kobakhidze a déclaré que l'opération policière qui avait provoqué la manifestation était «légitime».
«Le déroulement de cette opération spéciale pour arrêter des trafiquants était tout à fait légitime. Personne n'a été blessé pendant l'opération, d'après nos informations la police a agi correctement», a-t-il affirmé.
Selon les témoins, de nombreux manifestants ont protesté jusqu'à l'aube et ont passé la nuit dans des tentes.
Dimanche 13 mai, la manifestation a été temporairement suspendue avant de reprendre.
L'un des représentants du mouvement opposé aux actions des policiers a précisé que la prochaine manifestation était prévue le 19 mai pour annoncer les résultats de l'entente avec le ministère de l'Intérieur.
Le lendemain matin, tous les manifestants ont quitté la place faisant face au parlement géorgien, certainement jusqu'au week-end prochain.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.