«Ce robot russe inquiétant qui peut décider si vous obtenez un boulot ou pas», voici un exemple de titre avec lesquels les médias maistream publient les articles sur le robot-recruteur russe Vera, qui a fait couler beaucoup d'encre ces derniers temps. Les robots sont-ils sur le point de tuer les emplois humains?
«Parler de l'objectivité du robot n'est pas tout à fait correct car le robot facilite le travail, mais le choix reste la prérogative de l'humain. Et cela s'applique également à tout le processus de recherche: le recruteur indique au robot les critères par lesquels il souhaite sélectionner les personnes, et c'est avec ces critères que le robot travaille», a déclaré Alexandre.
Quant aux prévisions apocalyptiques d'Elon Musk et de Stephen Hawking sur l'intelligence artificielle, Alexandre est d'avis que sa technologie doit être contrôlée. «Elon Musk ne dit pas que c'est une technologie terrifiante et qu'on ne doit jamais la toucher. Il dit plutôt que cette technologie doit être contrôlée, que seuls des gens avec des objectifs clairs et transparents doivent s'en occuper», explique le développeur.
«Tout cela nous donne des possibilités illimitées qui peuvent être utilisées pour le bien commun (…) mais si elles tombent entre de mauvaises mains, elles pourraient être utilisées de façon négative. Tout ne dépend pas de la technologie, mais de la personne qui l'utilise, et ici, il faut d'abord regarder la composante humaine, et non technologique».
Certaines entreprises françaises présentes en Russie, telles qu'Auchan et Castorama, utilisent déjà la technologie du robot-recruteur. De plus, le développeur du robot a eu des négociations avec EDF, Électricité de France.