De nouveaux détails sur l’état de santé de Sergueï Skripal

© AFP 2024 Ben STANSALLIn this file photo taken on March 8, 2018 members of the emergency services in green biohazard encapsulated suits re-affix the tent over the bench where Russian spy Sergei Skripal and his daughter Yulia were found in critical condition on March 4 at The Maltings shopping centre in Salisbury, southern England
In this file photo taken on March 8, 2018 members of the emergency services in green biohazard encapsulated suits re-affix the tent over the bench where Russian spy Sergei Skripal and his daughter Yulia were found in critical condition on March 4 at The Maltings shopping centre in Salisbury, southern England - Sputnik Afrique
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Deux mois après son empoisonnement dans la ville britannique de Salisbury, l’ex-agent double Sergueï Skripal est toujours hospitalisé mais son état n’est plus considéré comme critique, a annoncé à Sputnik le ministère de la Santé britannique.

De nouveaux détails sur l'état de santé de Sergueï Skripal ont été communiqués à Sputnik par le ministère de la Santé britannique.

«Après l'incident à Salisbury le patient se trouve à l'hôpital régional de Salisbury à cause de l'impact de l'agent innervant. Son état de santé s'améliore, il n'est plus dans un état critique», a communiqué le représentant du ministère, sans apporter plus de précisions.

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Le 4 mars dernier, Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.

D'après le Royaume-Uni, l'agent innervant utilisé A-234 aurait été fabriqué en Russie. Moscou a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down ont reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans cette tentative d'assassinat. Le gouvernement russe a demandé à Londres à plusieurs reprises de lui permettre de participer à cette enquête.

La fabrication d'une petite quantité d'agent innervant A-230, considéré comme le «Novitchok» par le renseignement militaire, en 2017 dans la ville tchèque de Brno, a été reconnue par le Président de la République tchèque, Milos Zeman.

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