«Les spécialistes qui ont participé à la préparation du Plan d'action global commun et les commentaires que j'ai entendus indiquent que ces document concernent très probablement une activité antérieure qui a déjà été prise en compte par l'inspection de l'AIEA», a expliqué le ministre russe à l'issue d'un entretien avec son homologue jordanien Ayman Safadi cité par le site d'information Gazeta.ru.
Benjamin Netanyahu a déclaré en début de semaine que les renseignements israéliens disposaient de documents secrets prouvant qu'après la signature de l'accord nucléaire, l'Iran avait conservé ses élaborations dans le secteur nucléaire militaire et, qui plus est, avait continué d'accroître ses arsenaux d'armes de destruction massive.
En réponse à la déclaration de Benjamin Netanyahu, l'AIEA a annoncé qu'elle étudiait toute l'information dont elle disposait en matière de sécurité, mais qu'elle «ne s'ingérait pas dans le débat public sur les questions liées à cette information».
Le président américain Donald Trump, qui a critiqué à plusieurs reprises le Plan d'action — et ce dès sa campagne présidentielle — a remis la question sur le tapis en admettant la sortie des USA de l'accord nucléaire.
«Si les USA, comme l'a dit le président américain Donald Trump, sortaient de l'accord, alors nous tous, la communauté internationale, nous perdrions l'un des principaux outils qui contribue à la non-prolifération de l'arme de destruction massive», a mis en garde le chef de la diplomatie russe.
De son côté, l'ambassadeur d'Iran au Royaume-Uni Hamid Baeedinejad a promis que la sortie des USA de l'accord nucléaire conduirait au refus de Téhéran de remplir les conditions fixées dans le document.
Le lendemain de la déclaration de Netanyahu concernant le «mensonge» de l'Iran concernant son programme nucléaire, le parlement israélien a accordé au Premier ministre israélien et au ministre de la Défense le droit de prendre de manière autonome la décision de déclarer la guerre.
L'ex-chef du renseignement israélien Danny Yatom affirme que l'Iran accroît son influence en Syrie dans le but de devenir une superpuissance régionale, ainsi que d'exporter les idées de la révolution islamique dans d'autres pays. «Pour cela, l'Iran pourrait demander l'aide du Hamas et du Hezbollah», affirme-t-il.
Danny Yatom a également dit que si les Iraniens envoyaient des combattants du Hezbollah de Syrie au Liban du sud pour faire face à Israël, Tel-Aviv riposterait.
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