Au moins 20 pays européens auraient pu produire le «Novitchok»

© AP Photo / Ben Birchall/PAAffaire Skripal, Salisbury, Londres
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Il y a au moins 20 pays européens qui pourraient pu produire l'A-234, l'agent chimique avec lequel les Skripal auraient été empoisonnés comme Londres l’affirme, selon le directeur du département de non-prolifération et du contrôle sur les armements du ministère russe des Affaires étrangères.

«Il y a plusieurs États européens où l'agent chimique, baptisé à Londres «Novitchok» [A-234, ndlr], pourrait être produit. Choisissiez n'importe quel pays avec une industrie chimique bien développée et cela peut être votre suspect. Il y a au moins 20 pays européens correspondant à cette description», a expliqué Vladimir Ermakov, directeur du département de non-prolifération et de contrôle sur les armements du ministère russe des Affaires étrangères. 

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Le diplomate a souligné aussi que tous les programmes chimiques avaient été arrêtés à la chute de l'URSS. De ce fait, il est hors de question que des technologies chimiques de ce type puissent être produites en Russie, d'après Vladimir Ermakov. 

«C'est pourquoi on a travaillé de concert avec les États-Unis afin de développer la Convention sur les armes chimiques et on a rendu toutes nos programmes publics», a ajouté Vladimir Ermakov. 

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Le Président tchèque Milos Zeman avait précédemment annoncé en se référant au Service d'information de sécurité (BIS) et au renseignement militaire qu'en novembre 2017 une petite quantité de l'agent innervant A-230 avait été fabriqué par l'institut de recherche du ministère de la Défense dans la ville tchèque de Brno. Fin mars, Milos Zeman a chargé le BIS (contre-espionnage) de vérifier cette information. Fin avril, le BIS a remis au Président un rapport à ce sujet. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a exprimé l'espoir que Londres accepterait l'information sur la fabrication du «Novitchok» en République tchèque.

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