Les prix de l'immobilier dans la ville chinoise de Dandong, dans la province du Liaoning, à la frontière avec la Corée du Nord, ont bondi après la visite en Chine du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un en mars dernier, relate le journal chinois Global Times.
Les agents ont même arrêté de proposer des rabais sur l'immobilier donnant sur le fleuve Yalu, qui marque la frontière entre la République populaire de Chine et la Corée du Nord, selon une entrepreneuse.
Les acheteurs sont essentiellement des habitants de la ville, raconte un fonctionnaire, démentant ainsi les rumeurs selon lesquelles la ville a été inondée par des migrants.
La demande de billets de train pour la Corée du Nord a également augmenté après la visite de M. Kim, selon un agent de voyages.
En vertu de résolutions ad hoc du Conseil de sécurité de l'Onu, la Chine a arrêté fin 2017 les relations d'affaires avec Pyongyang. Les livraisons de produits pétroliers et d'autres marchandises en Corée du Nord ont été limitées, les importations de textile nord-coréen ont été arrêtées.
Par conséquent, l'activité commerciale a été stoppée à Dandong, qui était auparavant un centre de commerce bilatéral. Les entreprises nord-coréennes y ont fermé et de nombreux Nord-coréens ont quitté la ville.