Les forces de l'ordre ont interpellé 283 personnes en marge de la manifestation du 1er mai à Paris, qui a été émaillée de violences et de dégradations. 109 étaient encore en garde à vue mardi matin, a annoncé le ministre de l'Intérieur sur France 2.
Fête du travail à Paris. Manifestation du 1er mai. #manif1ermai pic.twitter.com/OtbI1TilW1
— Xenia__Sputnik (@XseniaSputnik) 1 мая 2018 г.
Gérard Collomb a rejeté la polémique sur la réaction des forces de sécurité et l'étendue des dégâts, soulignant que les quelque 1.200 militants Black blocs à l'origine des incidents s'étaient mêlés aux manifestants et que charger aurait provoqué des blessés.
Fête du travail à Paris. Manifestation du 1er mai. #manif1ermai pic.twitter.com/ZoFm8dbJek
— Xenia__Sputnik (@XseniaSputnik) 1 мая 2018 г.
«On est en train de regarder l'identité d'un certain nombre de gens, ils seront recherchés et traduits en justice», a-t-il dit.
📸 #SputnikPhotos De vitrines brisées à des voitures brulées: pendant la manifestation du 1er mai, Paris a connu de nombreux actes de vandalisme
— Sputnik France (@sputnik_fr) 1 мая 2018 г.
Lire aussi: https://t.co/1Ji2N2Khrn#manif1ermai #FêteDuTravail #1erMai #JournéeInternationaleDesTravailleurs pic.twitter.com/kBuCgmA6J3
«Il y a un mouvement qui est puissant», «nous allons nous adapter», a déclaré Gérard Collomb, précisant que les effectifs des forces de l'ordre seraient renforcés pour les prochaines manifestations.
Lors de sa visite à Sydney, Emmanuel Macron a condamné les violences qui avaient éclaté en marge de la manifestation syndicale du 1er mai à Paris, et a rappelé que «le 1er mai est la journée des travailleurs, pas la journée des casseurs».
«Je ne peux ici que condamner à nouveau avec la plus grande fermeté ce qui s'est passé», a insisté le Président.