Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a rejeté dimanche les allégations du chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif, qui a accusé l'État hébreu de mépriser le droit international en Syrie.
Le chef du gouvernement israélien a par ailleurs affirmé qu'il «existe un énorme fossé entre les propos modérés» tenus par M. Zarif et les actions du Corps des Gardiens de la révolution islamique qui, selon lui, «cherchent à détruire Israël».
«Je ne suis pas impressionné par ces propos et je compte sur l'Armée de défense d'Israël, qui est prête à toute évolution de la situation et à tout scénario», a-t-il martelé.
Un raid aérien mené le 9 avril contre une base aérienne située dans la province centrale syrienne de Homs a fait 14 morts parmi les militaires, dont sept conseillers iraniens. L'attaque a été réalisée depuis l'espace aérien libanais. Les responsables israéliens ont refusé de confirmer l'implication de leur pays dans le bombardement.