En Syrie, les États-Unis ne veulent pas entrer en confrontation avec la Russie mais les forces armées américaines qui luttent contre les radicaux entendent se défendre en cas de besoin, a déclaré Wess Mitchell, secrétaire adjoint du département d'État pour les affaires européennes et eurasiatiques, dans un communiqué adressé à la Chambre des représentants.
«Nous ne cherchons pas de confrontation. Néanmoins nos forces armées auront sans aucun doute recours à la force à une échelle proportionnée et nécessaire lors d'opérations qu'elles mènent contre Daech*», a-t-il précisé.
Selon lui, les États-Unis ont accompli leurs obligations afin d'éviter l'escalade dans les relations avec la Russie en Syrie.
«Nous avons maintenu des canaux qui visaient à prévenir des incidents afin d'éviter des collisions dans un espace de combat de plus en plus encombré. Ces efforts permettent de réduire au minimum le risque de mauvais calcul», a-t-il ajouté.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont attaqué dans la nuit du 13 au 14 avril des sites d'infrastructures militaires de la Syrie. Cette coalition tripartite a tiré 103 missiles, dont 71 ont été abattus à l'approche de leurs objectifs. L'année dernière, l'aérodrome militaire syrien de Shayrat avait déjà été attaqué par 59 missiles.
*Une organisation terroriste interdite en Russie