«Nous avons commencé sept enquêtes sur l'impartialité des actualités et des programmes chronique-documentaires de la chaîne de télévision RT», indique le communiqué du régulateur.
La rédactrice en chef de ce média, Margarita Simonian, avait récemment exprimé l'espoir qu'Ofcom ne priverait pas RT de sa licence.
«Depuis toutes ces années, nous sommes sous surveillance stricte du régulateur médiatique britannique. Ofcom a moins de réclamations à nous faire que pour beaucoup d'autres médias britanniques, parce que nous essayons d'agir très soigneusement, attentivement et prudemment, sachant que nous sommes sous la loupe et que certains rêvent de nous priver de notre licence», a-t-elle souligné.
Le 4 mars dernier, Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.
La Russie a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down ont reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans cette tentative d'assassinat. Le gouvernement russe a demandé à Londres à plusieurs reprises de lui permettre de participer à cette enquête.