La veille des récentes frappes contre Damas, James Mattis aurait soumis à la Maison-Blanche trois scénarios éventuels: une frappe contre des sites militaires syriens liés à la fabrication d'armes chimiques; une frappe contre un spectre de cibles plus large, y compris contre des sites de recherches liés à la production d'armes chimiques et contre des centres de commandement militaire; et une frappe contre les DCA russes et iraniennes.
Selon le journal, Donald Trump insistait sur ce dernier scénario, mais le chef du Pentagone s'y est fermement opposé, si bien que le Président américain a dû accepter la conception d'un «scénario hybride».
Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont attaqué dans la nuit du 13 au 14 avril des sites d'infrastructures militaires de la Syrie. Cette coalition tripartite a tiré 103 missiles, dont 71 ont été abattus à l'approche de leurs objectifs. L'année dernière, l'aérodrome militaire syrien de Shayrat avait déjà été attaqué par 59 missiles.