Ces êtres vivants survivraient à une apocalypse nucléaire

CC0 / pixabay / L'explosion d'une bombe nucléaire.
L'explosion d'une bombe nucléaire. - Sputnik Afrique
S'abonner
Resterait-il des êtres vivants sur Terre après une guerre nucléaire? Voici un classement approuvé par des scientifiques des dix créatures les plus viables qui pourraient y faire face en cas de nécessité. Petit spoiler: l’humain serait également l’un des «chanceux».

La dernière place de ce classement digne de la fin du monde va à l'une des formes de vie les plus primitives, à savoir l'amibe.

«Elles sont résistants aux radiations et comme organismes unicellulaires, elles sont capables de se diviser même en présence de mutations cellulaires. En outre, les amibes peuvent se multiplier très rapidement, ce qui garantit leur survie», relate le portail Toptenz.net.

Le cafard, un être vivant qui a réussi à prendre ses quartiers aux alentours du cratère laissé après le bombardement d'Hiroshima, se classe neuvième. Cet insecte peut survivre à une dose de rayonnement d'au moins 10.000 ms, explique Die Neue Osnabrücker Zeitung. Selon Toptenz.net, un humain exposé à un tel niveau de radiation tomberait immédiatement dans un coma profond, voire mourrait en l'espace de quelques secondes.

Quoi qu'il en soit, l'humain a décroché la quatrième place dans ce classement et a ainsi devancé les scorpions, qui reviendraient à la vie après un hiver nucléaire, les braconidés (insectes ressemblant à des guêpes) qui survivraient à 180.000 ms, les lingula, un genre de brachiopodes, et même les mouches des fruits, précise le portail Toptenz.net

«Surpris? Eh bien, malgré tout ce que nous savons sur notre capacité à survivre aux radiations, il est tout à fait possible que les humains survivent à une guerre nucléaire pour bien des raisons», poursuit le portail. Cela s'expliquerait par le fait que la population humaine est «dispersée» sur la surface de la Terre. En outre, les bunkers nucléaires pourraient aider l'humanité à survivre et à maintenir l'espèce en vie.

Le choquemort, un petit poisson d'eau salée, originaire de la côte nord-américaine, s'est classé troisième. Il vit dans les zones les plus polluées de la mer, constamment exposées à des polluants chimiques. «C'est le seul poisson qui s'est rendu dans l'espace, à la station spatiale Skylab en 1973, et qui a survécu», explique le journal autrichien Heute.

La deuxième place est allée au tardigrade ou ourson d'eau, dont la longueur fait tout au plus un millimètre. Bouillies, coupées, gelées, envoyées dans l'espace et privées d'eau pendant des années, ces créatures sont capables de survivre aux conditions les plus extrêmes. Certains chercheurs ont prouvé qu'après avoir été cliniquement mort pendant près d'une décennie, cet animal peut être ramené à la vie, relate le magazine Geo.

Le vainqueur absolu est selon Toptenz.net le Deinococcus radiodurans, une bactérie polyextrêmophile et l'un des organismes les plus radiorésistants connus au monde. En raison de son extraordinaire résistance, elle a été surnommé «Conan la bactérie» ou encore «la bactérie la plus résistante au monde».

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала