Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé qu'une deuxième phase de frappes n'est pas prévue en Syrie. Selon Paris, tous les objectifs sont déjà atteints.
«Sur la question de l'arme chimique, il y a une ligne rouge qu'il ne faut pas franchir et si d'aventure elle était refranchie, il y aurait une autre intervention», a déclaré le ministre sur la chaîne BFMTV, ajoutant: «mais je pense que la leçon sera comprise».
Moscou a violement fustigé les frappes, affirmant que par leurs actions, les États-Unis laissaient faire les terroristes en Syrie. La Russie a également annoncé samedi convoquer une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu après les frappes menées par les États-Unis et leurs alliés contre Damas.
Selon les pays occidentaux, une attaque chimique présumée a eu lieu le 7 avril dans la ville de Douma, près de la capitale syrienne. La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma publiées par les «Casques blancs» sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l'objectif de ces «intox» est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures.
Damas a qualifié les accusations contre l'armée syrienne liées aux armes chimiques de peu convaincantes. La partie syrienne a plus d'une fois souligné que tout son arsenal chimique avait été évacué du pays en 2014 sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).