Le gouvernement syrien a dénoncé samedi comme une "violation flagrante" du droit international par l'opération militaire menée par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni contre plusieurs cibles en Syrie, en réponse à une attaque chimique présumée imputée aux forces du Président Bachar el-Assad dans la Ghouta orientale.
"L'agression (…) a pour principal objectif d'entraver le travail de l'équipe, devancer ses conclusions, et faire pression sur la mission dans une tentative visant à dissimuler les mensonges et les fabrications", des Occidentaux, indique l'agence. Ces propos ont déja été soutenus par certains députés russes.
Le ministère russe de la Défense a indiqué samedi matin qu'aucun des missiles tirés contre la Syrie n'était entré dans les secteurs de Tartous et de Hmeimim, les bases navale et aérienne utilisées par les forces russes et protégées par des systèmes de missiles sol-air.