«Il est désormais manifeste que ceux en Occident qui s'abritent derrière la rhétorique humanitaire et tentent de justifier leur présence militaire en Syrie par la nécessité d'éliminer des djihadistes, font en réalité un front commun avec eux et essaient de démembrer le pays», annonce le communiqué.
Selon le ministère russe des Affaires étrangères, «le refus des États-Unis et de leurs alliés de contribuer au relèvement des régions syriennes libérées pas les troupes gouvernementales» en est la confirmation.
En outre, d'après la diplomatie russe, les frappes effectuées par Washington, Paris et Londres démontrent que l'Occident permet aux extrémistes de reconstituer leurs forces, l'attaque ayant eu lieu après les victoires considérables remportées par l'armée syrienne.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont attaqué dans la nuit du 13 au 14 avril des sites d'infrastructures militaires de la Syrie. Cette coalition tripartite a tiré 103 missiles (l'année dernière, l'aérodrome militaire syrien de Shayrat avait déjà été attaqué par 59 missiles) dont 71 ont été abattus à l'approche de leurs objectifs, d'après le ministère russe de la Défense.
Moscou a violemment fustigé les frappes, affirmant que par leurs actions, les États-Unis laissaient faire les terroristes en Syrie. La Russie a également annoncé samedi convoquer une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu.