«Les événements se développent selon un scénario dangereux, qui menace d'entraîner des conséquences d'une portée considérable pour la sécurité globale. Dans ce cas, les États-Unis et leurs alliés devront assumer toute la responsabilité. Nous appelons leurs autorités à revenir à la raison, à revenir dans le domaine du droit international et à ne pas amener le monde sur un terrain dangereux».
Et de poursuivre:
«Qui aura le bénéfice d'une frappe contre les militaires syriens qui portent l'essentiel du fardeau de la lutte antiterroriste et qui ont remporté de sérieuses victoires à cet égard? Nous sommes absolument conscients que les chefs des groupes armés syriens ont l'ordre de lancer une offensive à la suite d'une éventuelle action de force.»
Vassili Nebenzia a fait savoir que des préparations dangereuses d'une action illégale de force contre un État souverain en violation de la loi internationale se poursuivaient:
«Ce n'est pas seulement le recours à la force, mais c'est également que cette menace va à l'encontre de la Charte des Nations unies», a déclaré Vassili Nebenzia.
Et de conclure:
«Il ne faut pas le permettre. Un tel dénouement des événements peut entraîner de graves conséquences pour la sécurité internationale».
Le Président américain a promis lundi de décider sous 24 ou 48 heures quelles mesures les États-Unis prendraient en réaction à l'emploi présumé d'armes chimiques en Syrie. Le Foreign Office a annoncé mardi que Theresa May, Donald Trump et Emmanuel Macron avaient convenu que la communauté internationale devait réagir à l'attaque chimique présumée de Douma.