«Les conditions ne sont pas réunies pour une guerre totale à moins que Trump et Netanyahu perdent complètement la raison», a-t-il ajouté, en soulignant que «la manière dont Donald Trump gère ces dossiers et ses positions est dominée par une vision tumultueuse qui peut souvent conduire à des résultats très ordinaires, comme nous l'avons vu lorsque la crise s'est intensifiée avec la Corée du Nord. Au moment où le monde entier s'attendait à une guerre mondiale, nous avons appris que des réunions potentielles pourraient être organisées entre les deux parties pour résoudre leurs problèmes».
S‘exprimant sur une éventuelle guerre israélienne contre le Liban, le responsable a déclaré «qu'une telle hypothèse n'est pas envisageable en ce moment, cependant le Hezbollah est prêt à toutes les surprises», en ajoutant qu'en cas de guerre «Israël sait parfaitement ce que le parti [le Hezbollah, ndlr] est capable de faire dans certains cas d'agression».
Et de conclure, en imaginant qu'une frappe américaine ait lieu contre la Syrie, Cheikh Naïm Kassim a affirmé que celle-ci:
«ne changera en rien l'équilibre des forces qui est actuellement en faveur des autorités syriennes et leurs alliés».
Damas a qualifié les accusations contre l'armée syrienne liées aux armes chimiques non convaincantes. La partie syrienne a plus d'une fois souligné que tout son arsenal chimique avait été évacué du pays en 2014 sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).