Commentant l'attaque chimique présumée dans la ville syrienne de Douma, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a averti mardi que Paris était prêt à donner une riposte «si la ligne rouge a été franchie.»
«Le Président de la République et le Président des États-Unis ont échangé des informations qui confirment a priori l'utilisation d'armes chimiques», a-t-il indiqué, précisant qu'ils ont ordonné à leurs équipes «de poursuivre les investigations».
«Si les responsabilités sont établies, le Président de la République l'a rappelé à maintes reprises, si la ligne rouge a été franchie, elle donnera lieu à une riposte», a déclaré M. Griveaux sur Europe 1, après un nouvel entretien téléphonique dans la nuit entre les Présidents français et américains.
Le porte-parole a fait savoir que les Présidents ont convenu de se reparler dans les 48 heures.
Les dirigeants français et américain ont discuté des attaques chimiques présumées commises à Douma en Syrie, les deux Présidents souhaitant «une réaction ferme» de la communauté internationale, a annoncé l'Élysée dans la nuit de lundi à mardi.
La diplomatie russe a pour sa part qualifié d'«intox» les informations sur une attaque chimique en Syrie. De plus, l'ambassadeur de Russie auprès de l'Onu a mis en garde contre de graves conséquences en cas de frappes en Syrie.