Des dizaines de Saoudiens soupçonnés de corruption et encore détenus depuis leur arrestation en novembre peuvent être jugés devant des tribunaux spécialisés dans des affaires de terrorisme, a rapporté dimanche le quotidien saoudien Asharq al-Awsat.
«Chaque affaire sera traitée séparément. Certaines seront examinées par des services spécialisés dans le blanchiment d'argent, tandis que d'autres seront renvoyées devant des tribunaux spécialisés dans les questions de sécurité nationale et de terrorisme», a indiqué le journal, se référant au procureur général adjoint de l'Arabie saoudite, Saud al-Hamad.
En novembre 2017, le Comité national anti-corruption d'Arabie saoudite, dirigé par Mohammed ben Salmane, a fait arrêter environ deux cents personnes, dont des princes, de hauts responsables et des hommes d'affaires. Ils étaient accusés de blanchiment d'argent, d'abus de pouvoir, de corruption et de détournement de fonds. Actuellement, 56 personnes sont toujours en détention.