«Je pense que nous devrions tous nous souvenir de la catastrophe de 1931. Les bonnes intentions voulant protéger les emplois américains ont catalysé la Grande Dépression. Nous devrions éviter [toute réédition de] ceci à tout prix», a-t-il souligné.
Comme le souligne le banquier, le monde est tellement interconnecté et interdépendant que des pays ne peuvent tout simplement pas chacun de leur côté se permettre de se «tirer l'un sur l'autre». Ceci étant dit, ces tiraillements qui se produisent entre Pékin et Washington, Frenkel les qualifie «de quelques échauffourées».
Ces démarches, les États-Unis les ont qualifié de réaction aux mesures de rétorsion «injustes» entreprises par la Chine qui a elle aussi instauré des droits de douane supplémentaires de 25% sur 106 catégories de produits américains tels que le soja, les voitures et les substances chimiques. Qui plus est, la Chine a menacé d’adopter de nouvelles contremesures et d’aller jusqu’au bout dans la défense de ses intérêts.