Mais les Américains plus fortunés sont déjà préparés à la fin du monde: toutes les conditions sont réunies aux USA pour ceux qui comptent survivre à l'apocalypse nucléaire, écrit lundi la revue en ligne Vzgliad.
Dans les grands médias, ce thème reste tabou et seule la presse people écrit parfois à propos des millionnaires étranges qui achètent des biens pour se mettre à l'abri en cas d'apocalypse. Par ailleurs, des citoyens américains ordinaires réfléchissent sérieusement à la manière dont ils se protégeront en cas de guerre nucléaire ou civile. Les constructeurs vont dans leur sens et proposent un large éventail de refuges pour le «Jugement dernier»: des locaux rudimentaires dans des gazoducs abandonnés aux bunkers de luxe à des prix exorbitants.
Des refuges de luxe sont également aménagés dans d'autres régions de la planète. Mark Zuckerberg a opté pour l'achat d'un domaine de 750 acres à Hawaï. Alors que le fondateur d'Oracle Larry Ellison n'y est pas allé avec le dos de la cuillère et a acquis 98% de la sixième plus grande ville hawaïenne Lanai et une compagnie aérienne personnelle.
Trop cher? Il y a aussi des versions économiques de bunker proposées par la compagnie Vivos sur le territoire d'une ancienne base militaire dans le Dakota du Sud. La construction s'étend sur 29 kilomètres carrés. Le réseau de bunkers souterrains peut abriter près de 10.000 personnes contre une frappe nucléaire. Modeste mais confortable. Le constructeur demande 25.000 dollars par abri.
La figure du conspirateur survivaliste est devenue depuis longtemps un cliché comique du cinéma hollywoodien. Mais plus on avance et moins c'est drôle. Les Américains vivent effectivement avec le pressentiment d'une catastrophe mondiale — un conflit nucléaire, un effondrement économique ou une guerre interraciale. Quoi qu'il en soit, d'objet de luxe le bunker se transforme aujourd'hui en produit de première nécessité.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.