«Depuis le début de l'évacuation des habitants de la Ghouta orientale via différents couloirs humanitaires, 30 hommes et six femmes portant sur eux des ceintures d'explosifs ont été interceptés», précise l'interlocuteur de l'agence.
Selon les données fournies par la source, quatre des six femmes portaient ces charges meurtrières autour de leur taille, deux autres ayant caché les ceintures dans leurs effets personnels.
En outre, précise la source, les extrémistes ont posé un engin explosif de 5 kg près d'un enfant.
«Ce sont des bus [évacuant des radicaux et les membres de leurs familles, ndlr] ou les camps de réfugiés qui devaient être leurs cibles», indique le militaire, ajoutant que les extrémistes voulaient commettre des attentats pour en rejeter par la suite la responsabilité sur les autorités syriennes.
Le 24 février dernier, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté la résolution 2401 appelant toutes les parties à mettre fin aux hostilités pour assurer une pause humanitaire d'au moins 30 jours sur l'ensemble du territoire syrien.
Les militaires russes organisent depuis le 27 février des pauses humanitaires quotidiennes dans la Ghouta orientale, une banlieue de Damas occupée par les radicaux, sur décision du Président russe Vladimir Poutine. Plusieurs couloirs humanitaires ont été aménagés pour évacuer les civils.
Depuis la mise en place de ces pauses humanitaires dans la Ghouta orientale, quelque 135.000 civils ont réussi à quitter cette zone.