Staffan de Mistura, envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, a affirmé qu'une division à long terme de la Syrie, observée aujourd'hui dans différentes parties du pays, serait une catastrophe non seulement pour la Syrie, mais également pour l'ensemble de la région.
Il a rappelé une nouvelle fois qu'il n'existait pas de solution militaire à la crise syrienne. Sans gestion basée sur une nouvelle constitution, sur des élections présidentielles et législatives, il n'y aura pas de stabilité, a-t-il souligné à l'Institut de hautes études internationales et du développement.
Sans un processus politique inclusif, sans la participation de la majorité sunnite, Daech* reviendra sous un nouveau nom. C'est ce qui a été observé en Irak et en Afghanistan, a fait remarquer Staffan de Mistura pour conclure.
*Organisation interdite en Russie