«Ce qui nous a surpris au départ c'est que la rigidité cadavérique des vers commençait alors qu'ils étaient toujours en vie», a expliqué Evgeniy Galimov, biologiste moléculaire de l'University College de Londres.
Selon M.Galimov, les chercheurs ont réussi à comprendre que «la mort causée par une insuffisance circulaire, comme dans le cas des mammifères, n'était pas endémique pour les Caenorhabditis elegans».
Un tel phénomène est expliqué par le fait que les échanges gazeux de ces vers avec l'environnement passent par tout leur corps.
«Cela nous permet de comprendre la mort des gens, et, probablement, de prévenir le décès de patients mortellement atteint dans l'avenir», a souligné le professeur David Gems de l'Institut de vieillissement en bonne santé de l'University College de Londres.
Caenorhabditis elegans est un petit ver d'environ un millimètre, non-parasitaire et transparent.