Des manifestants ont érigé des barrages routiers. Ils se trouvent notamment dans le nord, dans le centre et dans le sud de l'île, ce qui a perturbé la circulation.
A Longoni, les manifestants défilent malgré la pluie. #Grevegenerale #Mayotte pic.twitter.com/pkhjeBS0tO
— Mayotte la 1ère (@mayottela1ere) 5 марта 2018 г.
En outre, les maires ont ordonné sine die la fermeture de tous les hôtels de ville de l'île à partir du 5 mars.
#Mayotte ne doit pas une nouvelle fois accepter des cacahuètes comme l'an dernier ou il y a 6 ans, cette année il faut que cette crise sur l'insécurité et l'immigration illégale permette d'en finir avec ces deux maux sinon ça freinera le potentiel essor économique pic.twitter.com/Hsi1K7ab4Y
— Verlaine (@VerlaineDJENI) 5 марта 2018 г.
Les maires ont également présenté un «plan de convergence» sur dix ans prévoyant un budget de 1,8 milliard d'euros. Selon Saïd Omar Oili, le président de l'association des maires, ce montant est nécessaire «si l'État veut mettre en place les conditions de tranquillité des Mahorais».
Depuis le mardi 20 février, Mayotte fait face à un mouvement de contestation populaire contre l'insécurité. Il prend de nombreuses formes: manifestations dans les rues du chef-lieu, blocage de la liaison maritime entre Grande-Terre et Petite-Terre et barrages érigés de l'aube jusqu'à la tombée pour perturber une partie de la circulation.
#greve générale à #Mayotte: les manifestants dressent des barrages dans l'île https://t.co/1B1wYpjagw #manifestation #outremer #mobilisation #SaveMayotte pic.twitter.com/4ts3D7sWQ0
— La1ere.fr (@la1ere) 28 февраля 2018 г.