La Ghouta orientale reste le théâtre de provocations de groupes armés illégaux malgré la trêve humanitaire. Selon le général Vladimir Zolotoukhine, porte-parole du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, seuls deux enfants ont réussi à quitter la zone en cinq jours de trêve.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, alors que des groupes armés illégaux poursuivaient leurs pilonnages malgré la trêve, les premiers civils, deux enfants, ont réussi à emprunter le couloir humanitaire reliant la Ghouta orientale à Damas. Des militaires syriens sont venus à leur secours, malgré les tirs des groupes extrémistes armés, et les ont mis à l'abri.
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a déclaré lundi qu'à la demande de Vladimir Poutine une trêve humanitaire quotidienne serait instaurée dans la Ghouta orientale à partir du 27 février entre 9h et 14h, heure locale.
Entre le 27 février et le 1er mars, cette trêve a été violée à de nombreuses reprises par des groupes radicaux qui empêchent les civils de quitter la Ghouta orientale.