L’agence de presse syrienne SANA annonce en se référant à une source bien informée que les chefs de certains groupements armés opérant dans la Ghouta orientale auraient reçu l’ordre d’utiliser des armes chimiques contre les civils dans l’optique d’accuser ensuite de cette attaque l’armée gouvernementale.
«Les dirigeants de ces groupes terroristes auraient été chargés d'utiliser des substances toxiques contre les civils près de la ligne de confrontation avec l'armée afin que les États-Unis, le Royaume-Uni et d'autres pays occidentaux en accusent par la suite l’État syrien», relate l’article.
Selon le média, il s’agirait notamment des groupes Front al-Nosra, Faylaq al-Rahman et Ahrar al-Cham.
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a déclaré lundi qu'à la demande de Vladimir Poutine une trêve humanitaire quotidienne serait instaurée dans la Ghouta orientale à partir du 27 février entre 9h et 14h, heure locale.
D'après le chef du bureau des interprètes du Centre de réconciliation des parties en conflit en Syrie, Alexandre Maslennikov, la situation demeure critique.