Une manifestation contre l'insécurité a dégénéré à Mamoudzou, chef-lieu de l'île de Mayotte, se soldant par des heurts entre manifestants et policiers, selon les médias français.
#grevegenerale #mamoudzou contre l'insécurité #mayotte pic.twitter.com/NtplvRjr2O
— saandati Sorribas (@Reine976) 20 февраля 2018 г.
Mamoudzou le chef-lieu de #Mayotte bloqué par une grève générale. Les chauffeurs d'autocars scolaires qui réclament plus de sécurité bloquent le centre ville. pic.twitter.com/lMZKWX1CQ7
— Jérôme Spaggiari (@jspaggiari) 22 февраля 2018 г.
L'île de Mayotte connaît une forte pression migratoire venant des Comores à 70 kilomètres. De nombreuses associations de Mayotte protestent contre l'immigration clandestine, qu'elles considèrent comme la source de nombreux problèmes, et notamment de l'insécurité qui affecte l'île.
Violences, classes surchargées, législation inégale en comparaison à la métropole… Les enseignants de #mayotte crient à l'injustice dans les rues de la capitale #Mamoudzou pic.twitter.com/DiT6GzTZVr
— Cyril Castelliti (@13kapsy) 7 февраля 2018 г.
La manifestation de jeudi fait suite à celle du 20 février, qui avait réuni plus d'un millier de personnes dénonçant une vague de violences qui traverse le département et surtout ses établissements scolaires.
#Mayotte #Zebufute: circulation complètement bloquée entre Combani et Vahibe. Des gendarmes un peu partout dans la zone. La grève générale prend une nouvelle tournure, depuis hier. pic.twitter.com/Pde6sbqQr6
— Abby Said Adinani (@Bee_Mondroha) 22 февраля 2018 г.
Mamoudzou 🌞 pic.twitter.com/39xhdcmbk9
— MaawaRose (@MinaRichy) 12 февраля 2018 г.
Le 19 janvier, un établissement a été attaqué par des dizaines de jeunes armés, après quoi le personnel de trois lycées de l'île a exercé leur droit de retrait. Cet exemple a été suivi par une majorité des conducteurs de bus suite aux caillassages de leurs véhicules par de jeunes délinquants.