En Suède, des crânes humains empalés sur des pieux ont été retrouvés. Les scientifiques ont souligné que les restes et les crânes humains dataient de la période du mésolithique , donc il y a environ 8 000 ans.
La trouvaille des chercheurs de l'Université de Stockholm et du patrimoine culturel suédois a été la première indication que les chasseurs-cueilleurs de l'époque mésolithique pratiquaient des rituels étranges, y compris l'empalement des têtes des morts sur des piques.
«Nous voyons un exemple d'un rituel très complexe qui est bien structuré. Bien que nous ne puissions déchiffrer la signification du rituel, nous pouvons estimer sa complexité», a déclaré à Live Science Fredrik Hallgren, membre de l'équipe de recherche.
Au total sur le site de l'excavation les crânes d'au moins 12 personnes, dont un bébé, ont été retrouvés. Il est difficile de déterminer le sexe des morts, mais au moins trois d'entre eux étaient des femmes et six ou sept étaient des hommes.
«Ce ne sont pas des personnes qui avaient récemment reçu un coup sur la tête pour ensuite être exposées. Plus de la moitié d'entre elles avaient guéri de leur blessure à la tête», indique Fredrik Hallgren.
Les archéologues ne peuvent toutefois pas expliquer l'origine des blessures. Pour eux, l'explication la plus probable réside dans la violence intergroupe (raids, guerre). Cela expliquerait les traumatismes guéris. La différence entre les blessures des hommes et des femmes pourraient signifier qu'ils tenaient des rôles différents au combat, rapporte le Daily Mail.
Les corps avaient été placés dans une construction de 12 par 14 mètres faite de grandes pierres et de pieux en bois. En plus des ossements humains, des restes d'animaux ont été découverts dans la tombe. Ils étaient tous placés selon un certain ordre. Ainsi, les restes humains étaient au centre de la structure, les os d'ours bruns étaient au sud du centre, et les restes de cerfs, sangliers, élan et biches étaient au sud-est, l'ensemble figurant un triangle.