Le scandale de corruption autour de Choi Soon-sil avait conduit à la démission de la présidente et à une crise politique, écrit mercredi le site d'information Gazeta.ru. Mais certaines de ses conséquences indirectes sont plutôt positives: avec l'arrivée au pouvoir du nouveau président, Pyongyang a entamé un dialogue avec son voisin — ce à quoi les Jeux olympiques ont également contribué.
La principale conséquence politique de l'enquête visant Choi Soon-sil avait été la destitution de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye, qui entretenait des liens amicaux avec la condamnée. Park Geun-hye elle-même a été accusée de corruption et d'abus de pouvoir.
Bien que le départ de la présidente sud-coréenne se soit produit sans aucune ingérence nord-coréenne, même indirecte, Pyongyang est devenu le principal bénéficiaire de la situation. Le nouveau président sud-coréen Moon Jae-in, contrairement à son prédécesseur, est en effet disposé au dialogue avec le Nord.
Elle a fait forte impression sur le public sud-coréen par ses manières charmantes et a reconnu qu'elle ne pensait pas pouvoir visiter un jour la Corée du Sud.
Pendant son voyage en Corée du Sud, elle a réussi à s'entretenir quatre fois avec le président sud-coréen, notamment pour lui transmettre l'invitation de son frère à se rendre en Corée du Nord.
Si Moon Jae-in acceptait cette invitation à Pyongyang, il s'agirait de la première rencontre entre les deux dirigeants coréens depuis 2007.
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