Dans un communiqué diffusé mardi, la police a indiqué disposer d'assez de preuves pour demander l'inculpation du Premier ministre «pour avoir accepté des pots-de-vin, pour fraude et abus de confiance».
M.Netanyahu a pour sa part immédiatement rejeté ces accusations tout en s'engageant à continuer à diriger l'État hébreu «avec loyauté et responsabilité». Pour lui, le dossier rassemblé par la police à son encontre était «plein de trous comme un fromage suisse».
«Je peux vous rassurer: la coalition est stable et ni moi ni personne n'envisageons d'organiser des élections anticipées. Nous continuerons à travailler ensemble pour le bien de nos citoyens jusqu'à la fin du mandat», a promis M.Netanyahu.
Dans la première des deux affaires en question, M.Netanyahu est soupçonné d'avoir reçu des pots-de-vin de la part de riches personnalités pour leur rendre plusieurs services. Dans le même temps, la police estime qu'il y avait corruption dans le cadre d'un accord secret que M.Netanyahu a cherché à conclure avec le propriétaire du quotidien Yediot Aharonot pour que ce journal lui donne une couverture favorable.