Selon lui, la coalition et les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont agi dans le cadre de l'auto-défense et ont repoussé une attaque «non provoquée». Les prétendus assaillants auraient utilisé de l'artillerie et des munitions de chars, des lance-roquettes multiples et des mortiers.
Des chasseurs F-15E Strike Eagle, des drones de combat MQ-9 Reaper, des avions d'attaque au sol AC-130, des hélicoptères d'attaque AH-64 Apaches et des bombardiers stratégiques B-52 ont pris part aux frappes aériennes, a précisé M.Harrigian.
«Quand les forces hostiles ont pris la direction de l'ouest et se sont repliées, nous avons cessé le feu», a-t-il indiqué.
Le 7 février, l'aviation de la coalition internationale anti-terroriste a frappé les forces pro-gouvernementales syriennes dans la province de Deir ez-Zor, en invoquant la défense contre une «attaque non provoquée». 25 miliciens syriens ont été blessés dans cette frappe.
Damas a qualifié ces frappes d'agression et de crime de guerre. Selon le ministère russe de la Défense, les actions du Pentagone, non coordonnées avec Moscou, démontraient que les raisons authentiques de la présence de la coalition sur le territoire syrien ne sont pas la lutte contre Daech, mais la mise sous tutelle des actifs économiques de la Syrie.