«D'un côté, les Américains sont intéressés par une coopération pratique, ce qui est confirmé par les contacts entre les services spéciaux qui permettent d'avoir des résultats réels», a indiqué le diplomate. «De l'autre côté, dans l'atmosphère de russophobie qui règne à Washington, l'administration américaine passe honteusement sous silence les exemples concrets de la coopération antiterroriste menée avec nous», a déploré le vice-ministre.
Selon lui, des exceptions ne sont faites que lorsque la lutte antiterroriste est évoquée au plus haut niveau.
«Par exemple, au terme d'un entretien téléphonique du 17 décembre 2017 entre les leaders des deux pays lors duquel ils ont hautement apprécié la coopération entre les services spéciaux qui avait permis de déjouer l'attentat à Saint-Pétersbourg, la Maison-Blanche a publié un communiqué très positif, ce qui est rare», a dit le vice-ministre.
Le Service fédéral de sécurité (FSB) a arrêté à Saint-Pétersbourg des sympathisants de Daech qui préparaient un attentat terroriste le 16 décembre. Les 13 et 14 décembre, 7 membres d'une cellule terroristes ont été arrêtés à Saint-Pétersbourg. Des matières explosives, des composants d'engins explosifs artisanaux, des armes automatiques et des munitions ont été saisis pendant l'opération.
Grâce à une information de la CIA, les forces de l'ordre russes ont pu arrêter des terroristes qui préparaient un attentat à Saint-Pétersbourg. Lors d'une conversation téléphonique, Vladimir Poutine a exprimé sa gratitude à Donald Trump.