Le Liban s'est dit déterminé à tout faire pour poursuivre les explorations d'hydrocarbures au large de ses côtes, balayant les déclarations israéliennes qualifiant ce projet de «provocateur». Pourtant, le Président libanais Michel Aoun a précisé que son pays chercherait à le faire par voie diplomatique.
«Le Liban répondra aux déclarations d'Israël [sur le désaccord avec le droit du Liban d'explorer des hydrocarbures] par des voies diplomatiques. Mais en même temps, le Liban a le droit de défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale avec tous les moyens disponibles», a déclaré jeudi Michel Aoun.
Le mouvement chiite libanais Hezbollah a condamné les déclarations israéliennes, assurant qu'il «réagirait fermement à toute attaque contre nos droits pétroliers et gaziers», s'engageant à «protéger les ressources» du Liban, indique l'AFP.
En décembre, le gouvernement libanais avait approuvé une offre présentée par un consortium formé par le groupe pétrolier français Total, l'Italien ENI et le russe Novatek, pour ses premières explorations d'hydrocarbures en Méditerranée. Selon le ministre de l'Énergie libanais, César Abi Khali, les accords avec le consortium doivent être signés la semaine prochaine, et les explorations devraient commencer en 2019.