«C’est en 2013 que les djihadistes ont commencé à nous attaquer. Puis, ils nous ont assiégés. Cela a duré près d’une année et demie. Ils nous attaquaient de temps en temps, mais à chaque fois on faisait flancher leur offensive», se souvient dans un commentaire à Sputnik un des quelque 400 soldats déployés sur la base aérienne d’Abou Douhour, dans le gouvernorat syrien d’Idlib.
C’est le 7 janvier 2015 qu’une offensive d’envergure a été lancée contre l’aérodrome. «Les djihadistes avançaient de tous les côtés. Ils sont parvenus à occuper la partie sud de la base. Nous avons décidé de contrattaquer. Les combats opposant les défenseurs de la base et les terroristes ont duré quatre jours», relate le soldat.
Or, l’intempérie a joué la carte des extrémistes: la tempête de sable compliquait le guidage des missiles Kornet utilisés par les défenseurs de la base.
«Cette nuit a été un tournant. Les terroristes ont réussi à prendre l’aérodrome profitant du mauvais temps. 430 de nos hommes ont été tués ou capturés», témoigne-t-il.
Trois ans plus tard, la base a été arrachée aux extrémistes.