«Le 23 janvier, plusieurs représentants de haut niveau des États-Unis ont proféré des accusations fallacieuses contre la Fédération de Russie et la République arabe syrienne pour tenter d'attribuer la responsabilité des incidents impliquant l’utilisation d’armes chimique lors du conflit dans ce pays à Moscou et Damas. En d'autres termes, une attaque de propagande a été lancée avec l'objectif de diaboliser la Russie sur la scène internationale et de saper les efforts du règlement de paix en Syrie», a noté la diplomatie dans un communiqué.
«Nous n’avions pas entendu avant même des Américains d'alléguations qui rejetaient la responsabilité du recours à des substances chimiques sur la Russie "qui que soit son auteur". Mais maintenant, sans même se soucier de fournir des preuves, mais ne seraient-ce que des arguments élémentaires et logiques, on cherche à faire croire au monde que notre pays – qui, contrairement aux États-Unis, a détruit tous ses stocks d’armes chimiques – non seulement autorise son usage en Syrie, mais est aussi responsable de tout et toujours», indique le ministère.
La Russie a présenté mardi au Conseil de sécurité de l’Onu un projet de résolution prévoyant la création d’un nouvel organe d’enquête sur l’utilisation des armes chimiques. Cette structure serait dotée de fonctions qui manquaient au mécanisme précédent. Les États-Unis s’opposent à cette initiative, selon l’ambassadrice américaine aux Nations unies Nikki Haley qui a accusé Moscou de protéger Damas. Le jour même, le secrétaire d'État américain Rex Tillerson avait déclaré que la Moscou portait la « responsabilité » des attaques chimiques en Syrie.