Le pont de Crimée, enjambant le détroit de Kertch pour relier la Crimée à la péninsule de Taman (région russe de Krasnodar) est une construction solide qui ne sera pas fortement endommagé par le séisme, affirme Igor Koliouchev, ingénieur d'étude qui a participé à l'élaboration de ce projet.
«Il existe une échelle de mesure de l'intensité d'un tremblement de terre. D'après cette échelle, un séisme d'une magnitude inférieure à quatre, ne sera même pas ressenti par le conducteur d'un véhicule au moment de passer le pont. Il ne réalisera même pas que c'est un tremblement de terre. Un séisme d'une magnitude inférieure à sept, pourrait, en principe, être considéré comme une charge temporaire. Cela ne produira pas de dommages.», a-t-il expliqué, cité par des médias.
«Les arcs sont fixés sur des renforts à l'aide d'appuis de décalage qui pourront résister à un séisme d'une magnitude maximale de neuf», a-t-il conclu.
Le pont ferroviaire et routier de Crimée, qui a reçu ce nom le 16 décembre dernier après la proclamation des résultats d'un vote électronique, devient le plus long pont de Russie. Il sera ouvert à la circulation automobile d'ici à décembre 2018.
Le projet coûtera 227,9 milliards de roubles (environ 3,6 milliards d'euros).