«Quand vous tuez un Serbe dans la partie nord de Mitrovica, vous envoyez un signal affreux qui veut dire que le Kosovo n'est pas pour les Serbes et que les crimes ne s'arrêtent pas», a indiqué le ministre serbe de la Défense, Aleksandar Vulin, commentant pour Sputnik le récent assassinat à Mitrovica d'Oliver Ivanovic, un important homme politique serbe du Kosovo.
Les Serbes du Kosovo-et-Métochie sont inquiets, selon lui, et suivent la situation de près. Le retour dans la région des forces armées serbes, stationnées actuellement hors des frontières du Kosovo, est prévu par la résolution 1244 du Conseil de sécurité de l'Onu. Mais leur retour doit être approuvé par les «grandes puissances», souligne le ministre serbe.
Kadri Veseli, Président du parlement kosovar, avait promis que si les Serbes essayaient de rentrer au Kosovo, les Albanais iraient jusqu'à Nis (une grande ville dans le sud de la Serbie). Ces menaces sont tout à fait sérieuses, estime le ministre.
«Veseli appelle à la guerre, au nom des Albanais. […] Nous devons […] lui expliquer qu'on ne joue pas avec ce genre de choses dans les Balkans. Dans les Balkans, tout commence par une parole, puis il y a une balle, puis un incendie.»