Le Point révèle qu'un homme fiché S aurait participé à plusieurs actions organisées en soutien à Mounir Mahjoubi, candidat dans le XIXe arrondissement de Paris.
Mounir Mahjoubi a depuis été élu député, puis nommé Secrétaire d'État chargé du numérique. Il a assuré au Point que l'individu fiché S que le magazine mentionne n'avait jamais fait partie de son personnel et que son rôle s'était limité à la distribution de tracts.
L'homme, originaire du quartier où ont vécu certains terroristes responsables de l'attentat contre Charlie Hebdo, était «en lien avec la mouvance islamiste radicale» et «susceptible de se déplacer en France et à l'étranger».
L'Élysée aurait réagi à cette nouvelle en demandant à l'alors candidat Mahjoubi d'écarter ce militant au passé sulfureux. Le Secrétaire général se serait exécuté, pourtant Le Point avançait que le profil Facebook de l'homme visé contiendrait de nombreuses photos de lui en compagnie de M. Mahjoubi lors d'événements de campagne. Le magazine ajoute que l'individu fiché S organiserait actuellement des réunions pour le parti de la majorité dans un autre arrondissement de la capitale.
SCANDALEUX.
— Mikael Bruneau (@BruneauMikael) 18 января 2018 г.
Un FICHE S dans l'équipe du secrétaire d'Etat au numérique #MounirMahjoubi candidat lors des #législatives de Juin #Media
Ce fiché S était connu par les services pour un premier signalement en 1995 sur son aspect radicale.
L'#Elysee était au courant.#Macron pic.twitter.com/X1jzETndU9
«Il a fait un ou deux trucs un peu plus radicaux, c'est ça qui est compliqué. Mais à côté de ça, c'est un type qui est très bien, Mohamed en plus» avait expliqué Emmanuel Macron au micro… qu'il pensait coupé, de Beur FM.
Yanis Khalifa ou Latifa Chay comptent aussi parmi les représentants de LREM proche de la mouvance musulmane radicale.