Le père d'un futur élève a découvert dans une école de Prague une carte géographique de l'Europe faisant mention de la Crimée russe et en a fait part sur son compte Twitter.
«Ce matin, je suis passé à l'école que fréquentera mon fils. Qu'est que c'est que cette carte accrochée dans une classe? L'enseignante l'a vue et s'en est excusée, précisant toutefois que la carte avait été envoyée par le ministère», écrit le père.
Dnes jsem zašel do školy na Praze 1, kam bude chodit můj syn. A co tam mají za mapu Evropy ve třídě? Učitelka o tom ví, omlouvá se, ale prý jim tyto mapy poslalo ministerstvo. @Fbeyeee @U_kropka @nikorepi @YPerebyinis pic.twitter.com/CgO2Nxpnps
— ppk (@prtprnkllr) 17 января 2018 г.
Selon l'ambassadeur ukrainien en Tchéquie, Evgueni Perebiynis, sa mission avait appris en novembre dernier l'existence du «problème» et en a fait part aux autorités tchèques. Il a souligné que l'éditeur avait déjà retiré de la vente les cartes, mais qu'il en restait quelques-unes dans certains établissements scolaires.
Auparavant, il a été annoncé qu'en France, la vente de globes terrestres mentionnant la Crimée russe avait déjà commencé. Il s'est avéré que les globes avaient été fabriqués suite à une commande des Editions Eyrolles.
La Crimée et la ville de Sébastopol sont redevenues russes à l'issue d'un référendum organisé en mars 2014 dans le sillage de la crise politique en Ukraine, consécutive au renversement du Président Viktor Ianoukovitch en février de la même année. À l'issue du scrutin, dont les résultats ne sont pas reconnus par Kiev et ses partenaires occidentaux, plus de 96% des votants se sont prononcés en faveur de la réunification avec la Russie.
L'Ukraine estime toujours que la Crimée lui appartient, bien que la direction russe ait plus d'une fois indiqué que le référendum s'était tenu dans le plein respect du droit international et la Charte des Nations unies. Vladimir Poutine a déclaré que le dossier de la Crimée était «définitivement clos».