«En temps de paix, les cyberactivités agressives peuvent mettre les États devant un dilemme, parce qu'ils seront incapables de comprendre si leurs systèmes sont visés ou non par la cyberattaque. Cette incertitude pourrait influer sur l'adoption de décisions militaires, notamment en matière de dissuasion nucléaire», indique le document rendu public jeudi.
«Les erreurs humaines, les défaillances du système, les vulnérabilités inhérentes et la sensibilité réseau présentent toutes des problèmes de sécurité», soulignent les chercheurs.
À titre de précaution, les auteurs du document proposent de renforcer les mesures de cybersécurité, ainsi que d'appliquer une «approche intégrée» dans la mise en place de «systèmes fiables» qui doit être basée sur l'évaluation adéquate des risques importants.