Dans le communiqué publié mercredi par la Maison-Blanche, l'administration des États-Unis s'est dite «profondément inquiétée par les interpellations de milliers de citoyens iraniens qui participaient aux manifestations pacifiques» ces dernières semaines et a déclaré qu'elle exigeait la libération dans les plus brefs délais de tous les prisonniers politiques.
«Les États-Unis appellent à libérer immédiatement tous les prisonniers politiques en Iran, y compris ceux qui ont été victimes des récentes répressions», indique le communiqué de la Maison-Blanche.
Les manifestations ont commencé le 28 décembre dans plusieurs villes iraniennes, dont certaines ont dégénéré et fait des victimes, y compris parmi les représentants des forces de l'ordre.
Le 3 janvier, le commandant du corps des Gardiens de la révolution islamique Mohammad Ali Jafari a déclaré que les troubles dans le pays s'étaient soldés par un échec pour les manifestants.
Commentant la situation, le Président iranien Hassan Rohani a assuré que manifester était un droit constitutionnel du peuple, mais a mis en garde contre les violences. Il a en outre indiqué que les manifestations étaient aussi bien fomentées de l'extérieur que motivées par des problèmes internes.