«Le fait que les terroristes aient eu recours à des drones [lors de leur attaque contre les bases russes en Syrie, ndlr] témoigne qu'ils ont reçu des technologies permettant de commettre des actes terroristes par le biais de drones dans tout pays», indique le communiqué du ministère russe de la Défense.
Dans la nuit du 6 janvier, des systèmes russes de défense aérienne ont torpillé une attaque terroriste massive de drones ciblant la base aérienne de Hmeimim et la base de soutien logistique de Tartous, relate le ministère russe de la Défense.
Les armements utilisés par les terroristes proviennent d'un pays étranger
Au sein du ministère russe de la Défense, on a en outre fait remarquer que des détonateurs de procédure étrangère avaient été utilisés dans les engins explosifs improvisés attachés aux drones.
«Les solutions d'ingénierie auxquelles les terroristes ont eu recours lors de l'attaque contre des objectifs russes en Syrie n'ont pu provenir que d'un des pays possédant de hautes capacités technologiques qui assurent la navigation satellite et le largage d'engins explosifs improvisés conçus d'une manière professionnelle dans les coordonnées de destination», précise le communiqué du ministère russe de la Défense.
Et de poursuivre:
«Actuellement, les spécialistes russes compétents sont en train d'établir les voies d'acheminement aux terroristes de ces technologies et de ces dispositifs, ainsi qu'ils examinent le type et l'origine des substances utilisées pour la conception des engins explosifs improvisés».
Le 31 décembre 2017, l'aérodrome Hmeimim avait déjà été la cible d'un tir de mortier soudain par un groupe mobile de terroristes. À la suite du tir, deux militaires avaient été tués.
Lors de sa visite sur la base aérienne de Hmeimim en décembre dernier, le Président russe Vladimir Poutine avait annoncé le début du retrait des militaires russes de Syrie.