Quelques personnes qui avaient incité à manifester en Iran depuis le 28 décembre, ont été arrêtées ce mardi par les forces de sécurité iraniennes, a rapporté l'agence locale ILNA citant le ministère iranien des Renseignements et de la Sécurité nationale.
Comme l'a indiqué le ministère, les forces de sécurité sont à la recherche d'autres provocateurs.
Plusieurs villes iraniennes ont connu, au cours de ces derniers jours, des mouvements de protestation. Certains meetings ont dégénéré, selon les médias locaux.
Commentant dimanche la situation dans le pays, le Président Hassan Rohani avait souligné que manifester était un droit constitutionnel du peuple, mais a mis en garde contre les violences. Lundi, il a en outre indiqué que les manifestations étaient aussi bien provoquées de l'extérieur que par des problèmes internes.
Le Conseil de sécurité iranien a dénoncé l'influence des États-Unis, du Royaume-Uni et de l'Arabie saoudite sur les manifestations de ces derniers jours dans le pays. Selon le secrétaire de cet organe consultatif, il s'agit d'une «guerre par procuration» contre le peuple iranien.