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"Le conflit en Ukraine met en lumière l’hypocrisie sur laquelle l’ordre mondial s’est construit"

«Le conflit en Ukraine met en lumière l’hypocrisie sur laquelle l’ordre mondial s’est construit»
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La Russie a repris sa participation à l’accord d’Istanbul sur les céréales. La carte de la famine en Afrique brandie par l’Occident n’est-elle pas une forme d’hypocrisie? Qui se cache derrière l'attaque des gazoducs North Stream 1 et 2? Réponses dans le nouveau numéro de Zone de Contact!
La Russie est de retour dans l’accord céréalier. Toutefois, celui-ci n’a pour l’heure que peu bénéficié aux pays africains. Ils n’ont reçu qu’une maigre partie des cargos remplis de céréales. La plupart ayant fini dans les ports occidentaux.
"Depuis que les céréales sortent d'Ukraine, combien de chargements sont arrivés en Afrique? Une fraction", confirme la militante panafricainiste Nathalie Yamb au micro de Sputnik Afrique.
Les vrais pays pauvres qui sont en manque de céréales, ce sont les pays d'Europe et les pays d'Asie, selon elle.
"Pour moi ce n'est pas un conflit Ukraine-Russie, c'est un conflit Otan-Russie. Il met en lumière l’hypocrisie permanente sur laquelle s’était construite l’ordre mondial depuis trop longtemps. Aujourd’hui, tous les mensonges sont dévoilés, tous les deux poids deux mesures sont affichés dans tous les domaines", poursuit Nathalie Yamb.

"Londres est aussi un employé de Washington"

L'attentat sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 est connu de tous. Moscou actuellement accuse les Britanniques d'y avoir participé. Et pour cause. Certains indices dans la presse occidentale font état d'un message envoyé une minute après l'explosion des pipelines par l'ex-première ministre britannique Liz Truss au secrétaire d'État américain Anthony Blinken.
Pour l'essayiste et journaliste Belge Michel Collon, Londres n'est en réalité qu'un exécutant de Washington pour qui la destruction de ces pipelines est dans son intérêt.

"On a bien compris que les seuls qui avaient intérêt à saboter les gazoducs, c'étaient les États-Unis, donc la Grande-Bretagne. Je ne ferai pas de la Grande-Bretagne un acteur propre qui est capable de décider par soi-même. Je pense que Londres est aussi un employé de Washington" à déclaré Michel Collon.

Pour plus d’informations, écoutez le podcast de Zone de Contact!
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