Lavrov ironise sur ses problèmes de visa US avec son homologue égyptien

© Service de presse du ministère russe des Affaires étrangères / Accéder à la base multimédiaSergueï Lavrov et Sameh Choukri en Égypte en 2021
Sergueï Lavrov et Sameh Choukri en Égypte en 2021 - Sputnik Afrique, 1920, 22.09.2022
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Le rire sauvera-t-il le monde? Après les problèmes auxquels la délégation russe a été confrontée avec les visas américains, Sergueï Lavrov, interdit d’entrée aux États-Unis, sauf cas particuliers, n’a pas perdu son sens de l’humour en évoquant le sujet avec son homologue égyptien à New York.
Désigné pour présider la délégation russe à la 77e Assemblée générale de l’Onu, Sergueï Lavrov est arrivé à New York mercredi et a rencontré certains hommes politiques et quelques homologues, dont le ministre égyptien.
Pendant l’échange avec ce dernier, les diplomates ont effleuré le sujet des visas américains, alors que certains membres de la délégation russe ne l’ont pas obtenu.
Le ministre russe des Affaires étrangères a demandé à son homologue Sameh Choukri quand celui-ci était arrivé à New York.
"Dimanche, mais je n’ai pas eu de problèmes de visa", a répondu, souriant, M.Choukri.
"Moi non plus", a ri à son tour M.Lavrov.
Tout comme Vladimir Poutine, le chef de la diplomatie russe est interdit d’entrée sur le territoire des États-Unis en lien avec les sanctions suite au conflit en Ukraine, sauf cas spécifiquement déterminés par les autorités américaines.

Problèmes de visa

La délivrance de visas américains s’est fait attendre pour la délégation russe qui devait participer aux réunions de haut niveau de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations unies. Au 13 septembre, le jour de leur début, seul Sergueï Lavrov et quelques personnes de son entourage les avaient reçus.
Le 21 septembre, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a déclaré que deux personnes sur dix de la délégation russe n’avaient pas reçu de visas américains.
Qui plus est, d'autres difficultés pourraient attendre la délégation russe à l'Assemblée générale, selon l'ancien secrétaire général adjoint des Nations unies Sergueï Ordzhonikidze. Cela est dû au fait que le groupe est en partie composé de personnes visées par les sanctions. Elles ne pourront pas se déplacer à plus de 40 kilomètres du site.
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