Iran: un nouveau code de conduite pour la police des mœurs approuvé il y a quelques mois

© AP Photo / Vahid SalemiDrapeau iranien, Téhéran
Drapeau iranien, Téhéran - Sputnik Afrique, 1920, 20.09.2022
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Mohammad Mehdi Ismaili, ministre iranien de la Culture et de l'Orientation islamique, a déclaré à l'ISNA qu'un nouveau code de conduite pour la police des mœurs avait été approuvé il y a quelques mois.
Le décès de Mahsa Amini, 22 ans, arrêtée le 13 septembre à Téhéran pour "port de vêtements inappropriés" par la police des moeurs, chargée d'imposer aux femmes le code vestimentaire strict de la République islamique, a suscité une vague de colère en Iran, où le président Ebrahim Raïssi a demandé l'ouverture d'une enquête. Plusieurs manifestations ont eu lieu dimanche et lundi dans le pays.
"Le Conseil suprême de la révolution culturelle d'Iran, quelques mois avant les événements, s'est penché sur la question de changer le comportement de la police des mœurs et a adopté de très bonnes lois pour la nouvelle réglementation. Cette question [sur la méthode de comportement de la police des mœurs] est en phase finale d'accord et devrait être annoncée publiquement prochainement", a déclaré Mohammad Mehdi Ismaili, ministre iranien de la Culture et de l'Orientation islamique.

Condamnation de la France

"L'arrestation puis la mort de Mahsa Amini le 16 septembre 2022, à Téhéran, aux mains de la police des moeurs iranienne, sont profondément choquantes. La France condamne cette arrestation et les violences qui ont entraîné sa mort et présente ses sincères condoléances à sa famille", a affirmé la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.
La France appelle à une "enquête transparente (...) pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame", et réaffirme "son engagement constant et déterminé, partout dans le monde, à combattre et à éliminer toutes les formes de violence à l'égard des femmes et des filles".
Mahsa Amini est tombée dans le coma trois jours après son arrestation et est décédée à l'hôpital, selon la télévision d'Etat et sa famille.
Le chef de la police de Téhéran, le général Hossein Rahimi, a rejeté les accusations de mauvais traitement, déplorant "un incident regrettable".
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